Les studios d'Epic ont retroussé leurs manches afin d'offrir aux amateurs de mitrailleuses et de scies mécaniques une finale digne de ce nom. Tout à fait épique, Gears of War 3 nous fait passer par plusieurs émotions et à travers beaucoup d'action robuste. Après trois titres, son multijoueurs a également atteint toute
sa maturité.

Bien qu'il m'ait moins envoûté que le précédent volet, Uncharted 3 est tout de même l'un de ces jeux d'aventure dont la réalisation surprend toujours. On y interprète un chasseur de trésor des temps modernes à la recherche de l'Atlantide des sables. Beau comme jamais, le scénario nous fait non seulement voyager, mais aussi participer à des scènes d'action qui n'ont absolument rien à envier au cinéma hollywoodien.

Ce jeu de rôle demande à un combattant perdu de retrouver son âme dans un monde fantastique envahi par les démons. Il n'est certes pas pour tous. On y meurt très souvent. Mais il reste que ce jeu de rôle réussit à valoriser le joueur chaque fois qu'il réussit à vaincre un ennemi. Sa direction artistique, sa jouabilité et son système en ligne sont en osmose afin d'offrir une expérience unique.

Le retour de Rayman s'est fait en force et en folie dans un jeu de plate-forme 2D pur et dur et une architecture d'un niveau sans pareil. Tout est simplement délirant, la musique, les personnages et la direction artistique 2D aux allures de bande dessinée. En plus d'être totalement amusant seul, Origins permet à jusqu'à quatre joueurs de s'amuser ensemble.

Ce dernier chapitre de The Legend of Zelda est l'apothéose du jeu d'aventure destiné à la WiiMotion et sa fonction de capture de mouvement. Nous ne commandons pas le héros, nous le sommes. Les donjons et puzzles y sont toujours aussi ingénieux. Oui, l'histoire prend un certain tant à débuter, mais quelle épopée réussie.

Le principe est simple, réussir à sortir de pièces labyrinthiques grâce à un fusil à portail. Ce dernier permet d'ouvrir deux portes sur les murs. On entre par l'une pour ressortir par l'autre. Un jeu simple, mais porté par un univers, un scénario et des dialogues qui s'imposent par leur originalité et leur humour déshumanisé. Il demande réflexion et jugement. Génial!

L'équipe d'Eidos Montréal a réussi à remettre sur la carte une licence éteinte depuis 10 ans. Human Revolution respecte ses prédécesseurs tout en rivalisant avec les productions actuelles. Un scénario mature, qui pose des questions morales sur les sciences actuelles. Un jeu de rôle et d'action dans un univers cyberpunk, immersif, dont chaque situation peut être abordée de façon différente.

Jamais l'univers de Batman n'aura été respecté autant dans un jeu vidéo. Les tréfonds de l'âme du héros sont explorés à travers plus d'une dizaine de supervilains, dont le Dr Hugo Strange, le Pingouin, Double-Face et le Joker. Le suspense est tenu du début à la fin. L'exploration d'Arkham City, complètement ouverte, offre une liberté et une immersion absolue tandis que les combats nous captivent par leur fluidité et leur contrôle.

Au départ, on nous donne quelques pouvoirs, une arme, des habits, peut-être même un bouclier et on vous dit: débrouillez-vous. Un monde nordique fantastique s'ouvre devant nous, immense, où des créatures maléfiques rôdent à l'extérieur comme à l'intérieur des donjons. Un jeu de rôle qui frôle la perfection, où l'on forge notre histoire et dont chaque expérience différera selon le joueur. Ce jeu est immense et même s'il comporte quelques lacunes de jouabilité et bogues au passage, il mérite d'être au sommet du top 10.